La chaise dans l'armoire

La chaise ne raconte que des histoires vraies (avec simplement une bonne dose de mensonges)...

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Par Ariane Rouquette
3 juin · 8 mn à lire
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La chaise dans l'armoire (30)

Tant va la cruche à l'eau...

S'il y a une chose que vous ignorez sur moi, c'est que je ne suis pas que beau (de croisière), je suis également un chic type. Aussi, maintenant que l'heure de la retraite a sonné – une retraite bien méritée à la sueur du front des autres, je voudrais me rendre utile en consacrant quelques heures de ma noble vie au service d'une noble cause.

C'est en consultant les petites annonces de bénévolat que je suis tombé sur ce poste d’adjoint comptable chez Liomonde.

« Liomonde, ceux qui font des puits pour relier le monde ! »

Eh oui, il y des pubs qui marquent… Ça, c’est vrai, ça ! dirait la mère Denis.

Bref, je vais sauver des gens.

Moi, les gens, je les aime pas. Ils pourraient tous crever, je m'en carre.

Mais pas de soif.

De faim, de maladie, d’obésité, de connerie, d’accord. Mais pas de soif. Y a des limites.

C'est donc empli de sentiments aussi distingués que le poil au menton de la reine d'Angleterre et, pour l’occasion, drôlement bien cloqué que je claque le loquet de la lourde du local enfin localisé, où la présidente locale est censée me recevoir illico.

La porte s'ouvre sur une tête blonde bouffée par des yeux de grenouille.

Ça n’est pas la présidente.

Je sais, je vous entends d’ici, vous murmurant les uns aux autres : « Mais comment le sait-il ? En plus d’être si beau, si drôle, serait-il également omniscient ? »

Ah chers admirateurs naïfs et ébaudis… Pour la beauté et la drôlerie, je ne dis pas, mais pour le reste, j’ai juste un bon coup d'œil.

C’est ce qui me permet de jauger les gens et de bien placer mes crochets au foie. Qu’est-ce que vous voulez ? Quand je vois passer un cheval au galop, je peux lui compter les poils. Et je peux vous dire que la vieille rosse qui me fait face, elle a le poil aussi soyeux que le chien empaillé de votre grande tante.

Mais moi, je suis un chic type (je le répète pour ceux dans le fond qui n’écoutent pas). Alors j’esquisse un sourire avec un crayon rose pâle sur le doux support de mon visage et je susurre un timide :

-          Bonjour. 

-          Vous êtes Georges ? 

Ça, mes p'tits loups, ça me la coupe. Je dis :

-          Ben non, je m'appelle Vincent.

-          Ah bon…

La grenouille à perruque n’a pas l’air convaincue… est-ce qu’elle attendait quelqu’un d’autre ? Ou bien est-ce que ma mère s’est trompée de nom le jour de ma naissance ?

Heureusement, la Cartésienne (douter, douter, telle est sa méthode) finit par se retourner vers l'intérieur du local et elle lance :

-          Il y a Ge... Il y a le monsieur qui est là.

Puis la Cerbère m'ouvre la porte.

J'entre. Autour de moi, des étagères emplies de conneries à vendre (tee-shirts Liomonde, peluches Liomonde, langues de porc séchées Liomonde…), une table ronde avec quelques chaises et, au fond, un bureau disparaissant sous la paperasse. Ça me rappelle un type qui disait : « L’important, c’est pas le contenu, c’est le volume. Vous pouvez remplir vos chemises avec du papier journal, des magazines, des mots fléchés… La seule chose qui compte, c’est le bruit de votre dossier quand vous le posez sur le bureau du directeur ». C’était un type de la CGT.

A défaut de directeur, dans notre cas, assise sur son fauteuil présidentiel, il y a une femme dont tout prouve qu’elle est la Présidente.

Ce regard condescendant qui se pose sur les cons en les descendant… cette masse pétrie de poignées de main, enrichie de petits fours…

Elle s’est tellement donnée à son rôle, elle a tellement supporté de cocktails dans sa vie qu’elle en est devenue énorme. Si lourde que ses muscles ont lâché l’affaire… Même ses zygomatiques lui refusent de sourire. Elle parvient tout de même à contracter ses lèvres pour déclarer :

-          Vous êtes en avance.

-          Je…

Mon coup d’œil légendaire déloge la pendule (cachée derrière les boules à neige Liomonde) et y déchiffre « 11h ».

-          C’est que… On avait dit 11h…

-          Ah, bon… Eh bien… Asseyez-vous là quelques instants, s’il-vous-plaît.

Je m'assois à la table ronde près de l'entrée (recouverte d’une jolie nappe Liomonde).

Je pense à ma Patate. C’est pour elle que je suis venu, parce que son regard s’est mis à briller quand je lui ai parlé de ce rendez-vous. Je ne veux pas la décevoir.

A quelques mètres de moi, les chéries s'affairent : elles soulèvent leurs paperasses, la reposent, creusent un tunnel, prononcent des messes basses sans curé tout en me jetant des regards.

Les pauvres sont trop occupées pour faire le lien entre la canicule là-dehors, mon arrivée jusqu'à elles, la mission de Liomonde (« n’ayez plus soif ») et la fontaine à eau placée derrière le bureau de la Présidente…

Enfin, Madame la Présidente se dresse et me regarde. Elle compose son sourire n°3 (le n°1 sert à remercier les élus qui lui filent de l’argent ; elle sort le n°2 quand elle donne des crayons à des petits Africains avec des mouches dans les yeux ; quant au n°3, c'est le mélange des deux premiers) et elle me fait signe d'approcher.

Ça doit sacrément lui peser sur les genoux, tant de graisse et de responsabilité. Si elle n'avait pas décidé d'elle-même de rester assise depuis mon arrivée, je l'aurais suppliée de ne pas se lever.

Elle a tout de même la force mondaine de me tendre une main molle par la texture mais racornie par l'ambition :

-          Alors, vous venez pour le poste d’adjoint-comptable à Liomonde. Vous connaissez les activités de notre association ?

C’est le moment terrible des entretiens d’embauche où il s’agit de passer ni pour un débile, ni pour un mec suffisant.

-          Eh bien… Liomonde construit des puits.

La Présidente sourit (du bout des yeux), la grenouille applaudit… bref, ma réponse était parfaite.

-          Absolument, c'est notre action principale. Liomonde finance des puits dans les villages des pays en développement pour améliorer les conditions climatiques, lutter contre la sécheresse et participer à l'émancipation féminine. Mais nous avons aussi des projets annexes : nous avons construit un barrage au Tibet, l'an dernier. Vous en avez sans doute entendu parler ?

Comment dire à cette gente dame que ma connaissance de la vie du monde se limite aux infos distillées par les super Philippe et Sandy, tous les matins sur Nostalgie ?

Ravie de mon ignorance qui confirme notre rapport de force (elle est Liomonde faite femme et moi, un pauvre troufion), la Présidente me tend la première page d'une revue – Liomonde – datant d'août dernier. On y voit des Blancs et des Asiatiques saluer le drone qui les photographie en surplomb, sur un barrage qui relie deux flancs de montagne recouverts de neige.

Doctement, la Potelée (il ne manque que Perrette) commente :

-          Je vous laisse imaginer le défi que représentait la construction de ce barrage, nécessaire pour l'électrification de toute une région. Liomonde n'a pas fait qu'apporter des financements, nous avons également ouvert des voies pour permettre le transport des machines et des matériaux.

Là, le conseiller « France Travail » assis sur mon épaule droite me murmure dans un bruissement d’aile qu’il est temps de poser une question pertinente, comme un brave zigue qui s’intéresse.

Or justement, ça m’intéresse. Pour tout vous avouer, la logistique, c'est ma passion. Je vais vous avouer un truc : j'étais robot préparateur en pharmacie dans une vie antérieure.

Alors j'interroge :

-          Liomonde a construit des routes ou prolongé les voies ferroviaires existantes ?

Silence.

Le conseiller « France Travail » déploie ses ailes et passe. La Présidente et son Cerbère échangent un regard ignorant, minable et mécontent qui m’est compté et que je fais mine d’ignorer…

-          Bref… dit la Première Dame en écartant le magazine. Nous finançons des projets de développement et c'est pour cela que vous êtes là. N'est-ce pas, mon cher...

Là, l’heureuse élue dont j'ignore le nom se rend compte qu'elle ignore également le mien. Elle lance un regard discret à son bras droit qui s'est positionnée derrière elle (leçon de contorsionnisme dont vous devriez vous inspirer) et qui lui répond avec certitude : « Georges ».

-          … mon cher Georges, reprend-elle avec aplomb.

La grenouille à perruque commence à me gonfler.

-          Je m'appelle Vincent, précisé-je en homme qui aime la précision.

Nouvel échange de regards… La Présidente fixe, énervée, son adjointe qui lui répond d’une moue prononcée que c'est moi qui ai tort, pas elle.

D’un geste, la sainte femme nous pardonne à tous deux et reprend l'entretien :

-          Mon cher Vincent, pour financer nos beaux projets, nous ne nous contentons pas des parrainages et dons réguliers. Nous cherchons en permanence à promouvoir notre association, par la vente de goodies – et c'est là que vous intervenez.

-          Oui, coupé-je, histoire que ça avance. Vous voulez que je tienne à jour le tableau de comptabilité de vos ventes.

-          Pas que, Georges, il faut aussi vendre les tee-shirts lors des festivals !

Là, les copains, je rigole. Trouver une occupation qui maintienne mes cellules grises avant d'avoir les cheveux blancs, ok. Mais à condition que ce soit en restant à ma maison.

-          Alors non, votre description de poste évoquait uniquement de l'administratif. La partie comptable me va mais il n'est pas question que je me charge de ventes.

-          Mais… Georges…

La Présidente, qui n'est pas présidente pour rien, fait taire son faire-valoir d'un signe de la main.

-          Vous savez, cher Geo… cher Vincent, nous tenons beaucoup à votre participation lors de nos ventes.

Le regard de la Grassieuse a changé.

Et là, les amis, je pige le malentendu.

Ces dames… elles ont rédigé leur annonce sans savoir qui y répondrait. Elles avaient besoin d’un comptable, elles imaginaient donc qu’un comptable débarquerait.

Une heure avant ma venue, elles attendaient, tendant l’oreille pour ne pas rater le bruit mou d’une main cagneuse grattant leur porte ; elles s’étaient préparées à accueillir sans broncher l’homme qui entrerait alors : un type maigre, courbé, portant la serviette de son patron trop lourde à ses bras d’intellectuel, la coupe au bol, les lunettes en cul de bouteille et le charisme d'une huître.

Bref, le portrait craché de mon cousin Laurent.

Et puis voilà que la réalité est venue frapper à leur porte. A l'impec' impact de mes phalanges musclées sur la lourde, ces dames se sont mises en émoi. Aussitôt, la Présidente a envoyé sa grenouille m’ouvrir, le temps de se repoudrer la façade. Et voilà que j’entre, l'œil vif, le port altier, dégrafant avec grâce la main d'une fille qui, m'ayant aperçu dans la rue, n'a pu faire autrement que de se jeter à mon cou... Voilà pourquoi ces deux honnêtes Médêmes m'ont accueilli avec ces mots abrupts : ce « vous êtes en avance » ne signifiait-il pas « pourquoi ne pas nous avoir prévenues que de votre âme émanait une telle virilité ? ». Voilà pourquoi elles ont décidé de me faire attendre, je perce enfin leurs mots échangés à voix basse en même temps que leurs regards :

-          Présidente, s’affolait la grenouille : nous ne pouvons gâcher un tel potentiel derrière un tableau de comptabilité ! Regardez la sueur qui coule sur son torse de mâle : remplissons-en des bouteilles, envoyons-les à nos protégés ! Abreuvés de ce nectar, c'est à mains nues qu'ils construiront leurs barrages !

-          Ma pauvre amie, vous n’avez aucune jugeote. Si ces gens se suffisent à eux-mêmes, ils n’auront plus besoin de nous. Non, ce qu’il faut faire de cet Homme, c’est l’emmener à tous nos événements : imaginez comme un tee-shirt Liomonde épouserait parfaitement la ligne de ses muscles ! Attirés par l’aura de notre héros, tout le monde accourra à notre stand et s’arrachera nos tee-shirts, qui pour un simple regard de cet Apollon, qui dans l’espoir d’un jour lui ressembler… et Liomonde sera riche et creusera tant de puits dans le monde que le désert se couvrira de fleurs et moi, moi, je deviendrai Présidente du (lio)monde !

Que je vous comprends, mes chéries… malheureusement, je n’aime pas les gens.

D’ailleurs, c’est bien à cause de ça que je suis là.

A cause de vous, oui, vous ! Y a ces pauvres gosses qui meurent de soif à l'autre bout de la planète et ça, pourquoi ? Parce que vous préférez partir en vacances en Grèce au lieu de vous rendre à la Bourboule. Faut bien que quelqu'un s'occupe de compenser vos conneries.

Pour revenir à nos moutons, et avant que les deux désespérées ne réagissent, je demande à voir le tableau objet de ma présence.

La Présidente tourne son écran vers moi.

Étonnamment, le tableau n'a pas l'air mal foutu.

-          C'est une étudiante qui assurait le suivi jusqu'à présent, mais elle est partie…

-          … sans nous dire pourquoi ! s'insurge ma Georgette de grenouille.

Je n'ose pas formuler d’hypothèse et j'examine avec attention le tableau afin de prouver à ces deux femmes superficielles que je ne suis pas seulement un physique.

-          A quoi correspondent les couleurs ?

-          Ce que j'en sais !

-          D'accord... Et les données, vous me les donnerez au fil de l'eau ou à intervalle régulier ?

-          Au fil de l'eau, quand on me les transmet, justement.

-          Qui vous les transmet ?

-          Eh bien, mais... le national !

Je m'apprête à demander pourquoi le niveau national lui transmet des chiffres sur les ventes locales lorsque la grenouille revient à la charge :

-          Vous verrez, Georges, vous comprendrez tout lors des ventes de tee-shirts !

Je n'ai pas besoin de la fusiller du regard, la Présidente s'en charge avant moi. Mais je sens qu’il reste à cette dernière quelques cartouches en réserve quand elle replonge ses yeux gras dans les miens.

Elle ne commente pas. Elle dit simplement :

-          Nous nous verrons régulièrement pour faire un point.

-          Entendu. Une fois par semaine ou par mois ?

-          Écoutez, mon petit bonhomme (ça, c'est pas sa bouche qui le dit, ce sont ses yeux) : quand j'aurai le temps, entre midi et deux.

Il semblerait que la Grassieuse ne me pardonne pas d’avoir foutu en l’air son plan à visée mondiale.

Est-ce une raison pour que ces faiseuses de puits refusent encore de m’offrir à boire alors que je crève de chaud ? Je pense à mon cousin Laurent qui, lui, est au frais. On l’y a mis suite à sa condamnation pour blanchiment d'argent – ce qu’il ne ferait pas pour son patron…

La Présidente reprend :

-          Eh bien je crois que nous avons fait le tour de la question, cher Georges Vincent… Nous allons demander au national de vous ouvrir des droits d'accès sur le tableau. Votre identifiant correspondra à votre numéro d'adhérent Liomonde.

-          C'est que… je ne suis pas adhérent.

Là, même l’ange France Travail n’ose pas passer.

-          Pas adhérent ? interroge la Première Dame.

-          Pas adhérent ? répète son perroquet de poche.

J’aurais un fouet sous la main, je m’en frapperais le cilice. Je me retiens de tomber à genoux :

-          C’est que… je suis jeune retraité, je change mes activités et…

Sur la tasse Liomonde de la Présidente, un petit garçon me regarde avec consternation.

Quelques minutes plus tard, me voilà dans la rue, la conscience et le chéquier soulagés de 25€.

Je sens dans mon dos la grenouille à perruque agiter son mouchoir qu’elle a brodé d’un « G » en souvenir de notre exceptionnelle rencontre :

-          A bientôt, Georges ! Première vente samedi prochain !

Pas après pas, tout en mettant de la distance avec les deux morues et en me rapprochant de ma Patate (je préfère les frites aux fruits de mer), je recouvre mes esprits.

Et là, je commence à me dire que quelque chose ne va pas…

J’enfonce sur mon crâne la casquette Liomonde offerte par la Présidente en cadeau d’adhésion et je fais le point.

Une importante ventripotente qui ne comprend rien en dehors de ses concepts fumeux… une grenouille à perruque qui m’a fait vérifier mon prénom sur ma carte d'identité dès que je me suis retrouvé seul... moi qui viens pour donner mon temps et qui repars avec moins d’argent !

Tout ça, c’est du grand n’importe quoi.

Tant pis pour ma grosse Patate, tant pis pour mes cellules grisonnantes ! J'ai voulu, vraiment ! Mais il n’est pas question que je remette un orteil dans ce merdier.

Vous comprenez pourquoi je n’aime pas les gens ?

Ces deux Zorribles m'ont fait perdre mon temps, mon blé et mon envie d'aider toute association humanitaire jusqu'à la fin de mes jours.

A cause d’elles, les petits enfants du bout du monde vont continuer de crever de soif.

A cause d’elles…

Il n'est pas question de laisser les choses comme ça.

Je suis un chic type, mais j’aime pas trop qu’on se foute de ma gueule.

Et vous les loulous, vous feriez quoi à ma place ?

Tss, tss, je vous entends : faire opposition au chèque, mettre le feu au local et apprendre demain dans la presse comment les gens du quartier ont cru à une attaque terroriste en entendant exploser les boules à neige Liomonde.

Que vous êtes mauvais… les boules à neige n’y sont pour rien.

Quoi, les bons à rien du fond ont un avis ? Vous dites ? Que j’y retourne de suite pour leur coller une bonne pêche ?

Allons, je ne suis pas tombé si bas.

En fait, vous manquez tous profondément d’imagination. C’est ça, votre problème. Vous êtes là, à attendre que je dépose les mots et les images dans votre cerveau comme un poussin qui collecte sa becquée, mais alors quand on vous demande de participer au récit, d’y mettre votre petite touche personnelle histoire que je puisse me reposer, non, là, y a plus personne.

Allez, je vous pardonne, tout le monde ne peut pas être moi, et je parlerais dans le vide si vous n’étiez pas là à me lire et à m’admirer – mais arrêtez tout de même de baver, vous frôlez la déshydratation.

Bon.

Je ne vais pas prendre le poste, ça, vous l’avez compris. Mais je ne vais pas non plus laisser mes admiratrices comme ça : quelqu’un doit bien tenir ce tableau.

Alors je vais leur envoyer mon cousin Laurent puisqu’il sort dans deux mois de tôle.

Je suis sûre que son patron sera ravi de cette nouvelle filiale pour blanchir son argent.

Et puis dans un an, je conseillerai anonymement le Fisc d’aller voir Liomonde local.

Ils savoureront les chiffres et la signature de la Présidente…

Cette chère Dame aura enfin droit à toute la célébrité qu’elle mérite.

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